CAF provoque la colère des français
La caisse d’allocations familiales (CAF) a provoqué la colère des Français suite à la publication des données de plusieurs bénéficiaires.
Un grand nombre de bénéficiaires de la CAF ont retrouvé leurs données personnelles sur le net, à cause d’un prestataire qui a omis de retirer un fichier comportant toutes les informations sur tous les allocataires .
CAF de Gironde dernière la fuite
L’origine de la fuite se trouve à la CAF de Gironde. Un organisme qui forme des agents statisticien afin de leur apprendre le langage R, un langage de programmation destinée aux statistiques. Le même organisme a fait appel à un prestataire parisien pour exercer dans le cadre de la formation.
CAF : plus de 180 données d’allocataires dévoilées
La caisse d’allocation familiales de Gironde a confié à son client un fichier qui comporte des données personnelles de plus de 10 000 allocataires. Même si le nom, prénom et les codes postaux ont été enlevés mais l’adresse, la date de naissance, composition et revenus de foyer, le montant et type de prestation reçu, y sont toujours,181 données par allocataire ont été dévoilées, et même les dates de naissance des enfants sont mentionnées dans le fichier.
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Même si les noms et prénoms ont été supprimés , on peut quand même identifier les allocataires en inversant l’annuaire sur Internet.
Le prestataire, au moment de la formation en mars 2021, a mis le fichier en ligne sur son site internet, mais ces données étaient accessibles pour tout le monde en cliquant juste sur un fichier intitulé « CAF.zip ».
Le prestataire ne savait pas que c’était de vraies données, le fichier a été mis à disposition sur son site dans le cadre d’une formation, mais il avait oublié de le supprimer.
D’après ce qu’a expliqué Bastien le Querrec, juriste à la quadrature du net, la CAF n’avait pas juridiquement le droit de transmettre ses données à un tiers.
On a une fenêtre sur les informations de la vie intime de plus de 10 000 personnes, la CAF aurait pu envoyer des données fictives à ce prestataire, d’après Alexandre, un autre membre de l’association qui témoignent sous un prénom d’emprunt.
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