Advertisiment


A la Une

Les locataires de HLM ne peuvent pas payer leur loyer

Suite à la flambée des prix de l’énergie et la crise de Covid-19, plus de 30.000 locataires de HLM ne pourraient plus payer leurs loyers.

Cette année 2023 , de nombreux locataires de HLM ne peuvent plus payer leurs loyers, et les impayés de 2022 au niveau national sont encore plus importants que les années précédentes, selon l’Union sociale pour l’habitat qui avait dévoilé ces chiffres dans une enquête en début de semaine.

Des dizaines de milliers de locataires de HLM parisiens ont des difficultés à payer leur loyer
Des dizaines de milliers de locataires de HLM parisiens ont des difficultés à payer leur loyer

Les locataires de HLM : la situation est plus compliquée à Paris

La situation est plus  inquiétante à Paris révèle le Le Parisien.

En effet, quelques 30.000 locataires de HLM auraient du mal à joindre les deux bouts et se retrouvent donc dans l’incapacité d’honorer leurs bailleurs sociaux. Le constat est alarmant chez Paris Habitat, le plus gros bailleur de la capitale avec ses 125.000 locataires.

Les deux tiers des mauvais payeurs sont des locataires de HLM de Paris Habitat et doivent au moins un mois de loyer.

Le dernier tiers concerne la RIVP (Régie immobilière de la ville de Paris), ainsi que Élogie-Siemp. Chez ce dernier, 130 des locataires concernés doivent entre 10.000 et 50.000 euros. Comment expliquer ces chiffres ? La pandémie de Covid-19 n’a rien arrangé, soulignent nos confrères.

Des personnes isolées qui ont leur compte à La Poste par exemple, « ne descendaient plus de chez elles », avoue la directrice adjointe de Paris Habitat. Si la plupart ont recouvré leurs dettes depuis, les plus grosses concernent des personnes qui ont démissionné et « n’ouvrent plus leur porte », détaille au Parisien le directeur de la gestion locative chez Élogie-Siemp.

Lire aussi: Qu’est ce qui se passe si votre solde livret A, LDDS ou LEP dépasse le plafond?

"On a du mal à récupérer les loyers"
« On a du mal à récupérer les loyers »

Si le bailleur estime que cela ne représente « que 6,2 % du montant des loyers », il explique aussi que « la majorité est […] remboursée ». Seulement, en quatre ans, le trou pour la Ville de Paris a doublé. Pour la maire du Ve arrondissement, des locataires sont « de mauvaise foi ».

Mais c’est surtout la crise énergétique qui met encore plus de familles dans le rouge actuellement, alors que les hausses n’ont pas toutes été répercutées. Les charges devraient augmenter chez certains bailleurs.

Du côté d’Élogie-Siemp, les prix ont été négociés pendant deux ans, mais chez Paris Habitat et la RIVP, seulement un an. Dès lors, « la facture pourrait doubler », indique-t-on. Pas d’expulsions en vue, qui plus est en période hivernale, mais l’inquiétude grandit.

Suivez nous sur: Facebook

 

Advertisiment

Advertisiment

Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

Veuillez désactiver votre bloqueur de publicités pour continuer à utiliser le site.