Réforme des retraites : risque de pénurie de carburant a cause d’une grève sur les sites pétroliers

Une grève sur les site pétrolier risque de provoquer une pénurie de carburant.  La réforme des retraites ont provoqué l’insatisfaction de plusieurs français. 

En effet, la CGT Pétrole laisse accroître la menace d’un blocage des raffineries à partir de jeudi 19 janvier. Si aucune menace ne plane sur l’approvisionnement des stations dans l’immédiat, la situation pourrait changer si le conflit s’enlise.

La réforme des retraites contestées

A fin de contester la réforme des retraites décidées par le gouvernement, les syndicats CGT de la branche pétrole ont appelé à des mouvements de grève les 19 et 26 janvier ainsi que le 6 février, en n’excluant pas de recourir au blocage des raffineries   » si nécessaire« , selon Eric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies. L’appel entraînera des « baisses de débit » et  « l’arrêt des expéditions », a-t-il précisé. Le mouvement envisage d’aller crescendo, prévoyant jusqu’à 72 heures de grève le 6 février.

Une information qui a eu des effets immédiats, selon certains consommateurs. « Toutes les pompes sont vides en gasoil et il est 8 heures du matin !, déplore une automobiliste marseillaise à la station-service d’Auchan Saint-Loup. Je ne sais pas où aller, c’est partout le même tableau dans le secteur ! « .

La file d’attente est déjà longue et aucun message n’informe encore les clients d’une fermeture des pompes. De quoi rappeler des souvenirs cuisants des files d’attente de l’automne consécutives au mouvement de grève dans le secteur. Mais la menace de grève des salariés de la pétrochimie peut-elle entraîner une pénurie de carburant comme le craignent de nombreux automobilistes ?

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Pas d’effets dans l’immédiat

Pour Sébastien Varagnol de la CGT Pétrolineos à Lavéra, une pénurie subite n’est pas encore au programme. « Il ne s’agit pas de casser l’outil de travail, ni de mettre les raffineries à l’arrêt, a-t-il expliqué lundi 16 janvier sur France Bleu Provence. Mais si les salariés font grève, n’ouvrent pas les vannes ou bloquent les camions », il faut s’attendre à quelques perturbations dans l’approvisionnement.

Une analyse partagée par Jacques Percebois, économiste spécialiste des questions énergétiques, qui ne croit pas non plus à une pénurie dans les prochains jours « car heureusement, nous avons des stocks », explique-t-il à L’Express. « Il y aura une pénurie si on empêche les camions de faire les réapprovisionnements, ou si le mouvement est reconduit encore et encore, mais ça, nous ne pouvons pas le prévoir avant le 19 », souligne-t-il.

 

 

 

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