Des prières de rue provoqué une polémique en France
Prières de rue ont provoqué un vrai désaccord entre la mairie et la mosquée du Grand Parc à Bordeaux .
Les «prières de rue» au cœur d’un désaccord, depuis l’été dernier, entre la mairie et la mosquée du Grand Parc.
Depuis l’été 2022, la mosquée du Grand Parc à Bordeaux demande à installer des bâches pour protéger les fidèles qui prient dans sa cours tous les vendredis. La mairie de Bordeaux a refusé car selon elle il s’agit de l’espace public.
Prières de rue: une demande pour installer des protections
Les prières du vendredi ont lieu, avec ou sans bâche, en partie dans la rue.
Depuis l’été 2022, l’association loi 1905 des musulmans de Bordeaux nord (AMBN), qui s’occupe de la gestion ce lieu religieux, demande à la Ville l’autorisation d’installer des protections dans la cours durant les offices.
Une demande catégoriquement refusée par la collectivité territoriale qui loue «symboliquement» l’édifice pour 1000 € par mois. Et pour cause : bien que clos, l’extérieur de cet ancien établissement scolaire n’est autre que l’espace public.
Mais ce sont bien des «prières de rue» qui se tiennent tous les vendredis près de la Mosquée bordelaise du Grand Parc. «Ce n’est pas autorisé et ce n’est pas acceptable. C’est au président de l’AMBN et à l’imam de trouver une solution alternative», réagit auprès du Figaro Laurent Guillemin, adjoint aux cultes à la maire de Bordeaux. L’élu, qui a justement rencontré le chef religieux samedi dernier, soutient qu’une réflexion est en cours pour multiplier les services afin qu’ils se déroulent tous à l’intérieur de la mosquée.
Prières de rue : Jusqu’à 1600 fidèles le vendredi
«Impossible», repond Djamel Ouazzani, le président d’AMBM, qui s’organise ainsi depuis l’ère Juppé. Entre 13h et 13h30 le vendredi, 1000 à 1600 fidèles se rassemblent à la mosquée du Grand Parc. L’édifice dispose de «trois cents places maximum» en intérieur. «Sachant qu’une prière dure trente minutes et qu’il faut le temps que les gens s’installent et repartent… Qu’il nous dise comment on fait ce génie pour faire prier tout le monde !», balance l’organisateur, qui assure «ne pas comprendre» ce refus la mairie.
Selon lui, «la dignité de ces personnes qui prient sous la pluie» est attaquée alors que des bâches pourraient être sorties et rangées en cinq minutes. Il argue également que cette prière en extérieur à lieu pendant la pause méridienne de l’école d’à côté. «Personne ne nous voit, personne ne se plaint», insiste-t-il.
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