Le marché de l’immobilier : Les villes où les prix sont en chute libre
Dans une majorité de grandes villes, le marché de l’immobilier est en pleine phase descendante, aussi bien au niveau des prix qu’en nombre de transactions.
Donc, comment évolue le marché immobilier en France ? À la fin d’octobre, 8 des 11 plus grandes métropoles françaises ont enregistré une baisse significative des prix, selon les données rapportées par le site Leprogres.Fr.
Ces ajustements généralisés des villes interrogent sur la manière dont le marché immobilier s’adapte, et ce, face à la flambée des taux de crédit.
Le marché de l’immobilier : Voici les villes impactées par la baisse des prix en France
Nantes, Lyon et Marseille enregistrent une baisse de 0,8%, pour un prix d’achat moyen au mètre carré de 3 746€, 4 932€, et 3 745€ respectivement. Ces données reflètent une contraction du marché immobilier dans des grandes villes.
Rennes et Strasbourg suivent cette tendance avec une baisse de 0,3%, affichant des prix de 4 012€ et 3 978€ par mètre carré. Ces 2 villes, traditionnellement dynamiques, montrent une réaction aux fluctuations du marché d’immobilier.
Bordeaux et Nice sont également concernées par cette baisse. Ces dernières affichent une légère baisse de 0,1%, avec des prix de 4 534€ et 5 208€ par mètre carré respectivement. Cette baisse, bien que modérée, dévoile un changement dans des marchés immobiliers souvent considérés comme robustes.
Même la capitale parisienne n’échappe pas à cette tendance baissière, perdant 0,7% en un mois, soit un mètre carré à 9 733 €. Depuis 2009, cette diminution rapide jamais vue, souligne une volatilité inattendue dans le marché immobilier parisien.
Certaines villes résistent à la baisse des prix
Toutefois, toutes les grandes villes ne suivent pas la même tendance. Toulouse affiche une résistance avec une légère hausse de 0,2%, montrant, malgré les pressions du marché, une stabilité relative.
Lille enregistre une légère augmentation de 0,1%, témoignant d’une résilience notable dans le contexte actuel.
Montpellier maintient la stabilité avec une variation nulle, illustrant, malgré les fluctuations économiques, une situation où les prix restent constants.
Une différence entre les prix des maisons et ceux des appartements
Une analyse approfondie du marché immobilier en France révèle une disparité significative, depuis le début de l’année, entre les prix des maisons et ceux des appartements, toujours selon les informations annoncées par le site Leprogres.Fr.
La tendance indique un recul important concernant les prix des maisons. Ces derniers enregistrent une diminution de 0,8%, tandis que celle des appartements reste plus modérée, avec une baisse de 0,4%.
Cette divergence s’explique en partie par la superficie des maisons, principalement plus importante que celle des appartements, et leurs prix, qui avaient plus fortement flambés que ces derniers, un phénomène observé à la sortie de la crise sanitaire.
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